Étrusques III (Les)

Voici le troisième et dernier volet consacré aux Étrusques, ce  peuple assez extraordinaire sur lequel planent encore beaucoup de mystères. Avec trois tests nous n'avons abordé qu'une petite partie de la civilisation étrusque mais j'espère vous avoir donné l'envie d'en savoir davantage sur ce peuple  mystérieux et surprenant...

La religion.

Leurs croyances régissaient toute leur vie : sur terre et dans l'au-delà. Leur religion polythéiste avait un panthéon de divinités parmi lesquelles Tinia, dieu sans pitié (l'équivalent de Zeus), Uni (appelée Héra en Grèce), Turms (Hermès), Menrva (Athéna), Volutmna, Aita (dieu des enfers) etc.

Le rapport entre l'homme et le divin était un rapport de soumission totale aux dieux.  Tous les phénomènes naturels étaient considérés comme une manifestation de la puissance divine et les dieux seuls pouvaient agir en faveur ou en défaveur des  humains.

Les signes :

Tout ce qu'ils faisaient était auparavant soumis à une consultation avec les divinités  lesquelles se manifestaient au moyen de signes : les auspices, qu'interprétaient des  prêtres (appelés devins) : les augures, pour ce qui concernait les phénomènes naturels, en particulier les éclairs, et les haruspices qui lisaient dans les entrailles des victimes sacrifiées, et pouvaient en déchiffrer les présages et l'avenir.  

Les devins étudiaient très attentivement les viscères et plus principalement le foie. Ils pensaient que ce dernier était une carte  où chaque partie de l'Univers était représentée avec la divinité correspondante. 

Le monde de l'au-delà

Ce monde avait également ses propres divinités particulièrement redoutées : Mantus et Mania, Vanth déesse de la mort, Charun, représenté avec un marteau dans la main,  qui guidait le défunt  jusqu'aux enfers et une multitude de « sous-divinités ».

La vie des Étrusques se déroulait au travers de rites précis et codifiés liés à ces croyances.

L'enfer était une véritable obsession. Aussi attachaient-ils une importance toute particulière et un grand respect pour les rites funéraires. Les nécropoles, cités des morts, en témoignent. Les tombes sont remplies d'œuvres d'art, de fresques et d'objets précieux. Elles reproduisent, avec beaucoup plus de décorations et d'aménagements, leurs habitations...

L'art  étrusque.

De leur art nous connaissons surtout les peintures, (fresques ou peintures murales, vases...), le travail de l'argile (statues, objets divers), l'orfèvrerie, les sculptures, le travail du bronze et divers métaux.

Les œuvres sont essentiellement funéraires, consacrées aux tombes et à la commémoration des défunts.

Ils étaient également d'habiles techniciens et ingénieurs (constructions de routes, ponts, aménagements hydrauliques...) et de grands architectes (temples, murs d'enceinte...).